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Les églises partenaires de notre projet
Le projet patrimonial du festival est construit autour du partenariat avec plusieurs églises situées dans différents quartiers de Paris.

Église Saint-Eustache (1er arrondissement)
Titulaires : Thomas Ospital et Baptiste-Florian Marle-Ouvrard.
Construction de style gothique.
Les origines de l’église Saint-Eustache remontent au
XIIIe siècle, avec la construction d’une chapelle consacrée à Sainte Agnès.
1532 : Pose de la première pierre de l’édifice actuel. L’église est terminée en 1633 et consacrée en 1637.
1862 : L’église est classée monument historique L’église possède un orgue depuis le XVIe siècle, mais, détruit par le feu, une restauration complète de l'édifice est dirigée par Victor Baltard de 1846 à 1854. Il dessine le buffet d'orgue, la chaire, le maître autel, et supervise la réfection de toutes les peintures. Hector Berlioz et Franz Liszt s’y produiront. L’instrument souffre beaucoup lors des évènements de la Commune, et, après plusieurs modifications, est reconstruit presque intégralement en 1989 par le facteur hollandais Van Den Heuvel.
Avec près de 8000 tuyaux, 101 jeux et 147 rangs, l’orgue de Saint-Eustache est l’un des plus grand de France. Il est composé de 5 claviers de 61 notes et un pédalier de 32 notes.
Construction de style gothique.
Les origines de l’église Saint-Eustache remontent au
XIIIe siècle, avec la construction d’une chapelle consacrée à Sainte Agnès.
1532 : Pose de la première pierre de l’édifice actuel. L’église est terminée en 1633 et consacrée en 1637.
1862 : L’église est classée monument historique L’église possède un orgue depuis le XVIe siècle, mais, détruit par le feu, une restauration complète de l'édifice est dirigée par Victor Baltard de 1846 à 1854. Il dessine le buffet d'orgue, la chaire, le maître autel, et supervise la réfection de toutes les peintures. Hector Berlioz et Franz Liszt s’y produiront. L’instrument souffre beaucoup lors des évènements de la Commune, et, après plusieurs modifications, est reconstruit presque intégralement en 1989 par le facteur hollandais Van Den Heuvel.
Avec près de 8000 tuyaux, 101 jeux et 147 rangs, l’orgue de Saint-Eustache est l’un des plus grand de France. Il est composé de 5 claviers de 61 notes et un pédalier de 32 notes.

Église Saint-Séverin (5ème arrondissement)
Titulaires : François Espinasse, Christophe Mantoux et Véronique Le Guen.
Construction de style gothique.
L’Église doit son nom à un ermite, Séverin, qui, au VIe siècle avait l’habitude de prier dans un petit oratoire. Après sa mort, une basilique est érigée sur les lieux.
1412 : Fonte d’une des cloches, aujourd’hui la plus ancienne de Paris.
On connaît l’existence d’un orgue à Saint-Séverin depuis 1521. Le buffet d’orgue est construit en 1745 et est l’œuvre de deux artisans : François Dupré pour la menuiserie et J. François Pichon pour la sculpture. Il est classé Monument Historique en 1905.
1963 : l’inauguration de l’orgue de l’église Saint-Séverin a lieu. Il est construit par le facteur Alfred Kern de Strasbourg, de 59 jeux, avec 4 claviers manuels et pédalier.
La construction de l’orgue de chœur date de 1966, par le facteur d’orgue Hartmann.
2010 : relevage piloté par la Ville de Paris et confié au facteur Quentin Blumenroeder.
Construction de style gothique.
L’Église doit son nom à un ermite, Séverin, qui, au VIe siècle avait l’habitude de prier dans un petit oratoire. Après sa mort, une basilique est érigée sur les lieux.
1412 : Fonte d’une des cloches, aujourd’hui la plus ancienne de Paris.
On connaît l’existence d’un orgue à Saint-Séverin depuis 1521. Le buffet d’orgue est construit en 1745 et est l’œuvre de deux artisans : François Dupré pour la menuiserie et J. François Pichon pour la sculpture. Il est classé Monument Historique en 1905.
1963 : l’inauguration de l’orgue de l’église Saint-Séverin a lieu. Il est construit par le facteur Alfred Kern de Strasbourg, de 59 jeux, avec 4 claviers manuels et pédalier.
La construction de l’orgue de chœur date de 1966, par le facteur d’orgue Hartmann.
2010 : relevage piloté par la Ville de Paris et confié au facteur Quentin Blumenroeder.

Église Saint-Étienne-du-Mont (5ème arrondissement)
Titulaires : Vincent Warnier et Thierry Escaich
L’église Saint-Étienne-du-Mont tire son origine de
l’abbaye Sainte-Geneviève, où la sainte éponyme a été inhumée au VIe siècle.
Après avoir été brièvement transformée en temple sous la Révolution Française, elle est rendue à ses fonctions d'église paroissiale en 1801.
L'église abrite un orgue dont le buffet, construit par Jean Buron et le facteur Pescheur, remontent aux années 1630. Elle est la dernière église parisienne où l'on peut encore voir un jubé.
Elle fait l'objet d’un classement aux Monuments Historiques par la liste de 1862.
La maison Beuchet-Debierre effectue une transformation radicale en 1956 à l’instigation de Maurice Duruflé. Rénové par François-Henri Cliquot en 1772, et Cavaillé Coll en 1863, l’orgue de Saint- Étienne-du-Mont est composé de 89 jeux, 4 claviers manuels et un pédalier. L’orgue de chœur, construit en 1902 par Puget, est un instrument de 14 jeux, dont 12 réels, répartis sur deux claviers de 56 notes et un pédalier de 30.
L’église Saint-Étienne-du-Mont tire son origine de
l’abbaye Sainte-Geneviève, où la sainte éponyme a été inhumée au VIe siècle.
Après avoir été brièvement transformée en temple sous la Révolution Française, elle est rendue à ses fonctions d'église paroissiale en 1801.
L'église abrite un orgue dont le buffet, construit par Jean Buron et le facteur Pescheur, remontent aux années 1630. Elle est la dernière église parisienne où l'on peut encore voir un jubé.
Elle fait l'objet d’un classement aux Monuments Historiques par la liste de 1862.
La maison Beuchet-Debierre effectue une transformation radicale en 1956 à l’instigation de Maurice Duruflé. Rénové par François-Henri Cliquot en 1772, et Cavaillé Coll en 1863, l’orgue de Saint- Étienne-du-Mont est composé de 89 jeux, 4 claviers manuels et un pédalier. L’orgue de chœur, construit en 1902 par Puget, est un instrument de 14 jeux, dont 12 réels, répartis sur deux claviers de 56 notes et un pédalier de 30.

Église de La Madeleine (8ème arrondissement)
Titulaires : François-Henri Houbart et Olivier Périn (titulaire-adjoint)
L’architecture unique de l’édifice rappelle les souvenirs de l’architecture romaine. Au début du XVIIIème siècle, l’église érigée dans ce quartier de l’ouest parisien de l’époque paraissait bien modeste dans un quartier couvert de somptueuses demeures. La reconstruction de La Madeleine fut décidée en 1757. Il fallait un monument fort pour fermer la perspective de la Rue Royale. A la Révolution, les murs commençaient à s’élever, mais il n’était alors plus question d’en faire une église. La Restauration rendit à l’édifice sa vocation religieuse, et l’édifice fut complètement achevé à l’avènement de Louis-Philippe. Le grand orgue (60 jeux, 5 claviers, pédalier) fut construit en 1845-1846 par le célèbre facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll Le buffet est de style " Renaissance italienne ". L'instrument, composé à l'origine de 48 jeux répartis sur 4 claviers et un pédalier, possède actuellement, après divers travaux, 60 jeux (4.426 tuyaux) dont deux jeux en chamade posés en 2001-2002 par Bernard Dargassies tels que Cavaillé-Coll les avait lui-même prévus. Franz Liszt, Clara Schumann, Anton Bruckner (en 1869), ont fréquenté la tribune et joué cet orgue, surtout à l'époque où Saint-Saëns était titulaire et pendant laquelle Widor et Gigout le suppléaient.
L’architecture unique de l’édifice rappelle les souvenirs de l’architecture romaine. Au début du XVIIIème siècle, l’église érigée dans ce quartier de l’ouest parisien de l’époque paraissait bien modeste dans un quartier couvert de somptueuses demeures. La reconstruction de La Madeleine fut décidée en 1757. Il fallait un monument fort pour fermer la perspective de la Rue Royale. A la Révolution, les murs commençaient à s’élever, mais il n’était alors plus question d’en faire une église. La Restauration rendit à l’édifice sa vocation religieuse, et l’édifice fut complètement achevé à l’avènement de Louis-Philippe. Le grand orgue (60 jeux, 5 claviers, pédalier) fut construit en 1845-1846 par le célèbre facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll Le buffet est de style " Renaissance italienne ". L'instrument, composé à l'origine de 48 jeux répartis sur 4 claviers et un pédalier, possède actuellement, après divers travaux, 60 jeux (4.426 tuyaux) dont deux jeux en chamade posés en 2001-2002 par Bernard Dargassies tels que Cavaillé-Coll les avait lui-même prévus. Franz Liszt, Clara Schumann, Anton Bruckner (en 1869), ont fréquenté la tribune et joué cet orgue, surtout à l'époque où Saint-Saëns était titulaire et pendant laquelle Widor et Gigout le suppléaient.

Église Saint-Gabriel (20ème arrondissement)
Titulaire : Yanka Hekimova
Initialement, une chapelle dédiée à Sainte-Cécile est construite en 1914 à l’emplacement d’un hangar à pommes de terre. En 1932, l’édification de l’église actuelle est lancée et le bâtiment est béni en 1935. Construite après 1905, l’église Saint-Gabriel est placée sous le régime du bail emphytéotique, elle ne bénéficie pas de subventions ni des collectivités territoriales ni de l’Etat.
A l’origine, son orgue est un Cavaillé-Coll de salon. Après 20 ans d’utilisation, l’instrument était très abimé, et une restauration est lancé par le facteur Steinmetz. Ce nouvel orgue est achevé en 1982. Il comporte 25 jeux, 2 claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes.
Initialement, une chapelle dédiée à Sainte-Cécile est construite en 1914 à l’emplacement d’un hangar à pommes de terre. En 1932, l’édification de l’église actuelle est lancée et le bâtiment est béni en 1935. Construite après 1905, l’église Saint-Gabriel est placée sous le régime du bail emphytéotique, elle ne bénéficie pas de subventions ni des collectivités territoriales ni de l’Etat.
A l’origine, son orgue est un Cavaillé-Coll de salon. Après 20 ans d’utilisation, l’instrument était très abimé, et une restauration est lancé par le facteur Steinmetz. Ce nouvel orgue est achevé en 1982. Il comporte 25 jeux, 2 claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes.

Temple protestant de Oratoire du Louvre (1er arrondissement)
Titulaire : David Cassan
L'Oratoire du Louvre est l'un des plus beaux bâtiments de style classique à Paris. En 1611, pour contrer l'influence de la Réforme, le père Pierre de Bérulle (1575-1629) fonde la Congrégation de l'Oratoire de France. En 1616, il acquiert un hôtel particulier à côté du Louvre. Une chapelle y est érigée. Elle est agrandie à partir de 1621.. Deux ans plus tard, Louis XIII la consacre chapelle royale du palais du Louvre. En 1792, la Congrégation de l'Oratoire est dissoute. En 1793, l'église, saccagée, est dépouillée de ses œuvres d'art. Elle sera transformée en salle de réunion pour les révolutionnaires et en entrepôt pour les décors d'opéra. En 1811, Napoléon Ier met l'édifice à la disposition du Consistoire réformé. En 1844, l'Oratoire lui est définitivement affecté. Le grand orgue de l’Oratoire du Louvre est un témoin intact de la facture néoclassique honorée et défendue par les plus grands organistes compositeurs et interprètes français du XXe siècle (Messiaen, Langlais, Duruflé, Fleury, Cellier, Litaize, Marchal, Alain...). Initialement construit par Merklin en 1898, il est restauré et agrandi par Danion-Gonzalez en 1962. L’orgue de l’Oratoire comprend 67 jeux répartis sur trois claviers de 61 notes et pédalier de 32 notes. Entre 2012 et 2014, l’instrument fut relevé et amélioré par Bernard Dargassies, qui ajouta notamment un combinateur avec séquenceur, coupure pédale et sostenutos. Disposant de nombreux jeux de détails et d’une palette sonore riche et variée, le grand orgue de l’Oratoire permet de servir avec bonheur l’ensemble du répertoire d’orgue ainsi que l’improvisation.
L'Oratoire du Louvre est l'un des plus beaux bâtiments de style classique à Paris. En 1611, pour contrer l'influence de la Réforme, le père Pierre de Bérulle (1575-1629) fonde la Congrégation de l'Oratoire de France. En 1616, il acquiert un hôtel particulier à côté du Louvre. Une chapelle y est érigée. Elle est agrandie à partir de 1621.. Deux ans plus tard, Louis XIII la consacre chapelle royale du palais du Louvre. En 1792, la Congrégation de l'Oratoire est dissoute. En 1793, l'église, saccagée, est dépouillée de ses œuvres d'art. Elle sera transformée en salle de réunion pour les révolutionnaires et en entrepôt pour les décors d'opéra. En 1811, Napoléon Ier met l'édifice à la disposition du Consistoire réformé. En 1844, l'Oratoire lui est définitivement affecté. Le grand orgue de l’Oratoire du Louvre est un témoin intact de la facture néoclassique honorée et défendue par les plus grands organistes compositeurs et interprètes français du XXe siècle (Messiaen, Langlais, Duruflé, Fleury, Cellier, Litaize, Marchal, Alain...). Initialement construit par Merklin en 1898, il est restauré et agrandi par Danion-Gonzalez en 1962. L’orgue de l’Oratoire comprend 67 jeux répartis sur trois claviers de 61 notes et pédalier de 32 notes. Entre 2012 et 2014, l’instrument fut relevé et amélioré par Bernard Dargassies, qui ajouta notamment un combinateur avec séquenceur, coupure pédale et sostenutos. Disposant de nombreux jeux de détails et d’une palette sonore riche et variée, le grand orgue de l’Oratoire permet de servir avec bonheur l’ensemble du répertoire d’orgue ainsi que l’improvisation.

Temple protestant du Pentemont (7ème arrondissement)
Titulaire : Isabelle Sebah
Le temple de Pentemont est la chapelle de l'ancien couvent des Bernardines et de la congrégation du Verbe incarné. La première pierre des bâtiments conventuels a été posée le 27 avril 1747 par le cardinal de Rohan. La chapelle fut consacrée à sainte Clotilde et bénie en 1756. L'architecte est Contant d'Ivry.
Livré en 1846, l’orgue est donc un instrument datant du tout début de la carrière d’Aristide Cavaillé-Coll (première manière). Il en reste très peu d’exemplaires au monde.
Son magnifique buffet, originalement placé de face à la nef est, pour sa part, une création de Victor Baltard.
L’instrument est à présent doté de 14 cuillers d’appels (anches, mixtures, 4 accouplements dont 1 en 16’, 4 tirasses dont 1 en 4’), permettant à l’organiste d’être autonome dans ses changements de registrations en cours de jeu, sans pour autant qu’il eût été nécessaire de doter cet instrument ancien d’un anachronique combinateur malgré ses 36 registres, permettant ainsi de conserver mécanique le tirage de jeux.
Le temple de Pentemont est la chapelle de l'ancien couvent des Bernardines et de la congrégation du Verbe incarné. La première pierre des bâtiments conventuels a été posée le 27 avril 1747 par le cardinal de Rohan. La chapelle fut consacrée à sainte Clotilde et bénie en 1756. L'architecte est Contant d'Ivry.
Livré en 1846, l’orgue est donc un instrument datant du tout début de la carrière d’Aristide Cavaillé-Coll (première manière). Il en reste très peu d’exemplaires au monde.
Son magnifique buffet, originalement placé de face à la nef est, pour sa part, une création de Victor Baltard.
L’instrument est à présent doté de 14 cuillers d’appels (anches, mixtures, 4 accouplements dont 1 en 16’, 4 tirasses dont 1 en 4’), permettant à l’organiste d’être autonome dans ses changements de registrations en cours de jeu, sans pour autant qu’il eût été nécessaire de doter cet instrument ancien d’un anachronique combinateur malgré ses 36 registres, permettant ainsi de conserver mécanique le tirage de jeux.

Église St-Antoine des Quinze-Vingts (12ème arrondissement)
Titulaire : Éric Lebrun
Sur la partie occidentale du Faubourg Saint-Antoine se trouvait la caserne des mousquetaires noirs. Celle-ci fut désaffectée à la suite de la suppression par Louis XIV de cette compagnie. Les bâtiments furent occupés à partir de 1785 par l'hôpital des Quinze-Vingts. Ce nom de « quinze-vingts » correspond au nombre de lits (15 fois 20 lits = 300) voulu par Saint Louis pour accueillir 300 aveugles (aujourd'hui, cet hôpital est le Centre hospitalier national des Quinze-Vingts). La paroisse, appelée « paroisse des Quinze-Vingts » fut fondée après le concordat de 1804, et a été hébergée dans la chapelle de cet hôpital, qui, devenue plus tard trop étroite, céda la place à l’église actuelle, avenue Ledru Rollin, dont la construction date de 1903, et offre un bel exemple de juxtaposition d’un style ancien – le néo-roman- et de techniques nouvelles.
La plus grande partie du grand orgue de l’église Saint-Antoine des Quinze-Vingts provient de l’instrument construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1894 pour l’hôtel particulier du Baron de l’Espée, situé au 50 de l’Avenue du Bois de Boulogne à Paris.
Cet orgue fut transféré dans la nouvelle église Saint-Antoine par Merklin en 1909. L’église avait été terminée en 1903. Le grand orgue de Saint-Antoine des Quinze-Vingts, dont l’entretien a été confié depuis de nombreuses années au facteur Yves Fossaert, dispose de 47 jeux répartis sur trois claviers de 61 notes et un pédalier de 32 notes. Le buffet néo-gothique est en chêne verni. La plus grande partie des tuyaux est d’origine Cavaillé-Coll, de très belle qualité.
Sur la partie occidentale du Faubourg Saint-Antoine se trouvait la caserne des mousquetaires noirs. Celle-ci fut désaffectée à la suite de la suppression par Louis XIV de cette compagnie. Les bâtiments furent occupés à partir de 1785 par l'hôpital des Quinze-Vingts. Ce nom de « quinze-vingts » correspond au nombre de lits (15 fois 20 lits = 300) voulu par Saint Louis pour accueillir 300 aveugles (aujourd'hui, cet hôpital est le Centre hospitalier national des Quinze-Vingts). La paroisse, appelée « paroisse des Quinze-Vingts » fut fondée après le concordat de 1804, et a été hébergée dans la chapelle de cet hôpital, qui, devenue plus tard trop étroite, céda la place à l’église actuelle, avenue Ledru Rollin, dont la construction date de 1903, et offre un bel exemple de juxtaposition d’un style ancien – le néo-roman- et de techniques nouvelles.
La plus grande partie du grand orgue de l’église Saint-Antoine des Quinze-Vingts provient de l’instrument construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1894 pour l’hôtel particulier du Baron de l’Espée, situé au 50 de l’Avenue du Bois de Boulogne à Paris.
Cet orgue fut transféré dans la nouvelle église Saint-Antoine par Merklin en 1909. L’église avait été terminée en 1903. Le grand orgue de Saint-Antoine des Quinze-Vingts, dont l’entretien a été confié depuis de nombreuses années au facteur Yves Fossaert, dispose de 47 jeux répartis sur trois claviers de 61 notes et un pédalier de 32 notes. Le buffet néo-gothique est en chêne verni. La plus grande partie des tuyaux est d’origine Cavaillé-Coll, de très belle qualité.

Église Notre-Dame de Lorette (9ème arrondissement)
Titulaire : Marie-Ange Leurent.
Une ordonnance royale de 1822 décide la construction d'une nouvelle église dans un quartier naissant de Paris, «la nouvelle Athènes». L'endroit devient rapidement à la mode : les écrivains (Georges Sand, Alexandre Dumas) y résident ; les artistes (Delacroix, Renoir) y installent leur atelier ; les bourgeois y font construire leurs demeures cossues. L'église est consacrée en 1836. L’église s'inspire des basiliques romaines : portique à quatre colonnes corinthiennes à l'extérieur ; rangées de colonnes à chapiteaux ioniques à l'intérieur.
La décoration interne est très recherchée, avec un style assez éclectique, mais très agréable à l'œil, qui en fait l’une des plus belles églises de Paris.
En 1833, le jeune Aristide Cavaillé-Coll, âgé de 21 ans débarquait à Paris pour effectuer un voyage d'études. Aristide allait très vite avoir la commande du devis d'un orgue pour l’église Notre-Dame de Lorette.
Il allait contourner toutes les difficultés de construction d'un orgue digne de ce nom à Notre-Dame de Lorette, dont la tribune n'avait pas véritablement été conçue pour recevoir un grand instrument. Il proposa ainsi dans cet espace restreint un instrument classique, muni d'un grand positif comme unique buffet. Après quatre années de travaux, le facteur livre son premier instrument parisien, réceptionné le 22 octobre 1838. Ce très bel instrument restera pour son auteur l'émouvant témoignage de son "entrée dans la carrière".
Il comporte 48 jeux répartis sur 3 claviers manuels et pédalier.
Une ordonnance royale de 1822 décide la construction d'une nouvelle église dans un quartier naissant de Paris, «la nouvelle Athènes». L'endroit devient rapidement à la mode : les écrivains (Georges Sand, Alexandre Dumas) y résident ; les artistes (Delacroix, Renoir) y installent leur atelier ; les bourgeois y font construire leurs demeures cossues. L'église est consacrée en 1836. L’église s'inspire des basiliques romaines : portique à quatre colonnes corinthiennes à l'extérieur ; rangées de colonnes à chapiteaux ioniques à l'intérieur.
La décoration interne est très recherchée, avec un style assez éclectique, mais très agréable à l'œil, qui en fait l’une des plus belles églises de Paris.
En 1833, le jeune Aristide Cavaillé-Coll, âgé de 21 ans débarquait à Paris pour effectuer un voyage d'études. Aristide allait très vite avoir la commande du devis d'un orgue pour l’église Notre-Dame de Lorette.
Il allait contourner toutes les difficultés de construction d'un orgue digne de ce nom à Notre-Dame de Lorette, dont la tribune n'avait pas véritablement été conçue pour recevoir un grand instrument. Il proposa ainsi dans cet espace restreint un instrument classique, muni d'un grand positif comme unique buffet. Après quatre années de travaux, le facteur livre son premier instrument parisien, réceptionné le 22 octobre 1838. Ce très bel instrument restera pour son auteur l'émouvant témoignage de son "entrée dans la carrière".
Il comporte 48 jeux répartis sur 3 claviers manuels et pédalier.
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